Près d'une centaine d'entre-vous avez commandé des plaques automobiles chez RAQI, depuis le début de l'année. Vous vous demandez sans doute ce qui se passe, car vous ne les avez pas encore reçues.

Non, personne n'est parti pour l'Amérique du Sud avec la caisse. L'explication en est beaucoup plus compliquée. La voici.

La SAAQ (Société d'Assurance Automobile du Québec), nous demande de rassembler au moins une douzaine de commandes avant de les leurs faire
parvenir. Il faut comprendre que nos plaques VE2/VA2 sont des commandes spéciales et qu'il en coûterait une fortune pour en frapper une plus petite quantité. Nous avons
donc expédié la commande en avril. Habituellement, il prend de trois à quatre mois à la SAAQ pour remplir la commande. Vers la mi-juin, n'ayant rien reçu, nous nous
sommes informés et il semblerait que la commande ait été perdue.

Une nouvelle commande fut donc envoyée vers la fin de juin, avec les nouvelles demandes que nous avions reçues depuis avril. En août, nous nous
informions encore de l'état de cette fameuse commande. Il nous a été certifié, que tout nous avait été expédié près un mois plus tôt. Comme nous ne l'avions pas reçue, une production spéciale a donc été faite et envoyée au service
d'expédition de la SAAQ.

Un employé brillant croyait que ces quelques plaques avec de drôles de numéros étaient le résultat d'erreurs de production et envoya
diligemment le tout au recyclage. C'était à en brailler.

Au moment d'écrire ces lignes, une nouvelle production spéciale est en cours et devrait nous être livrée vers le début novembre. Je vous
souhaite donc d'avoir reçu votre plaque en même temps que la revue. Comme vous voyez, j'ai bien raison d'avoir honte, mais je ne suis pas le seul à avoir de
bonnes raisons de rougir.

la tv

Si, dans les prochaines semaines, les prochains mois, vous voyez à la TV une binette qui ressemble à la photo du début du présent article, vous ne rêverez pas.

Par un magnifique samedi matin d'automne, je me rendais dans le décor enchanteur du Parc provincial d'Oka pour y tourner deux ''spots'' vidéos de trente secondes chacun. Le but du premier étant de faire connaître un peu
mieux la radioamateur par le grand public, alors que le second fait la promotion des services de communications d'urgence que nous pouvons rendre à la population.

Dans chacun de ces commerciaux, je dis à ceux qui désirent en connaître plus sur la radioamateur, d'en contacter un près de chez eux ou
l'Association Provinciale. Vous pouvez donc vous attendre à recevoir des demandes d'informations de la part du public.

Niveaux de compétence

Depuis quelques jours, Industrie Canada publie une base de données des radioamateurs canadiens, qui contient les niveaux de compétence de chacun d'entre-nous. Cette base de données est accessible sur Internet à l'adresse:
http//www.rac.ca/annuaire.

Je vous invite à vérifier les informations de votre dossier. Si vous n'avez pas accès à l'Internet, vous pouvez les faire vérifier par un ami ou attendre quelques mois, car Industrie Canada devrait communiquer avec chacun de nous
concernant notre certificat d'opérateur, d'ici au printemps prochain.

Nous ne pouvons qu'applaudir à cette initiative de notre régulateur. Bien qu'à l'heure actuelle, il y ait encore des erreurs dans cette
base de données, viendra un moment ou nous pourrons nous y fier et alors, toute ambiguïté sur les niveaux de compétence de chacun, sera éliminée.

banque de questions

Une autre nouveauté nous vient encore d'Industrie Canada. Depuis le premier octobre, est publié sur le site de Stratégis (le site Internet
d'Industrie Canada), une nouvelle banque de questions pour les examens de base radioamateur. Cette banque de questions est beaucoup plus élaborée que les précédentes
et devrait satisfaire ceux qui disaient qu'il était trop facile de devenir radioamateur.

Les examens pourront être basés sur cette banque de questions, à partir du premier juillet prochain, et devront l'être à partir du premier septembre
2000. Il serait donc bon que les clubs prévoient le coup et se préparent en conséquence.

D'ici à quelques semaines, tout au plus, Industrie Canada contactera tous les examinateurs délégués pour les mettre au courant des nouveaux
para­ mètres qui s'appliqueront aux examens qu'ils feront passer obligatoirement après septembre prochain.

Les plans prévoient que les examens seront alors générés par ordinateur d'une façon telle qu'il sera virtuellement impossible que deux
personnes passent un examen semblable.

Industrie Canada

Dernièrement, j'ai participé à deux rencontres avec
Industrie Canada, une à Montréal et l'autre à Ottawa à l'occasion d'un
CARAB (Comité Consultatif Canadien sur la Radio Amateur). Plusieurs choses s'y sont
discutées et j'ai déjà commencé à vous parler de certaines d'entre elles,
ci haut.

Dans la dernière livraison de la revue, je vous parlais de certains individus qui se disaient mandatés par Industrie Canada pour surveiller les fréquences
radio­ amateures au nom d'IC. J'ai posé la question et la réponse fut non équivoque. Personne, à l'emploi d'Industrie Canada, n'est mandaté pour
effectuer quelque surveillance que ce soit sur les ondes.

Aussi, une rumeur court actuellement dans la communauté radioamateure, à l'effet que Industrie Canada demanderait à RAC et RAQI
d'avoir, sur leur site Web respectif, un coin de la délation, où ceux qui voudraient dénoncer d'autres radioamateurs fautifs, pourraient le faire. Je vous
dit, qu'il n'est aucunement question que RAC ni RAQI ne se prêtent à un tel scénario.

Le mot de la fin

Le dernier tiers de mon article de la dernière livraison de la revue, a généré plus de réactions que tous mes articles précédents réunis. Vous
m'avez laissé connaître votre accord et votre support à mes propos. Tous, sans exception m'avez dit que vous favorisez un retour aux principes de base de la
radioamateur et à une plus grande implication et surveillance d'Industrie Canada. J'ai passé le message à IC et ce message a été écouté avec intérêt et bonne volonté. J'y reviendrai.

En terminant, je voudrais vous souhaiter de passer de belles fêtes, sans trop de bugs.

À l'année prochaine.

 

Daniel A.
Lamoureux, VE2ZDL